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RONDE DES ARCHANGES
La Tradition Essénienne et la Ronde des Archanges à travers les âges
Pour comprendre qui sont les Esséniens aujourd’hui, il faut d’abord comprendre d’où ils viennent, comment leur tradition est apparue sur la terre et comment elle a perduré au fil des siècles.
L'origine du mot "Essénien"
Pour comprendre le sens originel du mot Essénien, retrouvons d’abord le sens du mot “Essene” :
– « ESSE » signifie la vie, la conscience de l’être qui naît de l’union de l’esprit (le Père) et de la matière (la Mère). C’est une conscience universelle qui n’appartient à aucun homme, qui n’a ni de début, ni de fin ; en ce sens on peut dire qu’elle est innée et immortelle.
C’est en cela que l’on reconnaît que la vie, la conscience de l’être, est d’origine divine.
– « NE », la deuxième partie du mot Essénien, signifie la connaissance organique (c’est-à-dire issue de l’expérience vivante) des lois qui régissent la vie, à travers la nature, l’homme et l’univers. De l’union d’ESSE (principe divin du Père) et de NE (principe divin de la Mère) naît l’âme.
Un Essene ou Essénien est donc un homme, une femme qui vit avec son âme.
Pour vivre sur terre, l’âme doit prendre un corps, c’est en cela qu’on dit qu’elle s’incarne. C’est ainsi que l’Être-Véritable-Éternel-Immortel Je-Suis apparaît sur la terre.
A l’origine, il y avait le jardin de Dieu. Dans ce jardin un homme appelé Adam et une femme, Eve. Séduite par un serpent, Eve croqua le fruit défendu. Par ce geste, Adam et Eve furent bannis du jardin d’Eden. Cette histoire, commune à toutes les religions, explique le principe de la chute de l’homme qui, en prenant conscience de son individualité mortelle, se coupa de Dieu et de son âme immortelle. C’est ainsi que le premier homme mortel est apparu sur la terre. Cet homme, coupé de la conscience d’être un être divin, s’est peu à peu enfermé dans une vie fabriquée de concepts et de croyances, oubliant totalement pourquoi il était venu sur la terre.
Énoch, le premier Essénien
Énoch, qui vécut environ 50 000 ans avant Jésus-Christ, est considéré par les Esséniens comme le Père fondateur de la Tradition de la Lumière. En effet, il fut le premier homme à retrouver la mémoire de son âme et à reprendre connaissance des lois sacrées qui se cachent au cœur de la nature vivante, Dieu notre Mère. Il prit conscience que l’homme devait être étudié comme le fils du Soleil descendu sur la terre pour incarner les vertus du Père et éveiller le grain divin qui sommeille en tous les êtres.
C’est ainsi qu’est née la Tradition Essénienne des Enfants de la Lumière.
Dès lors, on comprend que la Tradition des Esséniens n’est pas une secte ou une communauté dogmatique, mais bien un peuple dans tous les peuples, un peuple d’hommes et de femmes éveillés, qui ont reconnu la Lumière originelle de Dieu en l’homme et dans la nature vivante.
D’Énoch à nos jours
Alors, il est légitime de se demander comment cette tradition a pu être transmise au fil des âges, sans être déformée ou manipulée… C’est là une grande clé pour comprendre la Tradition Essénienne : cette tradition vient de Dieu Lui-Elle même, ainsi elle est pure et vraie. Rien ne peut l’entacher, rien ne peut la faire disparaître.
Cette tradition ne peut se transmettre que par la compréhension et la prise de conscience à travers des expériences intimes de la Lumière. C’est un savoir qui ne se transmet pas dans les livres mais qui se vit au plus profond de soi, de sorte que, lorsque la Lumière se fait chair, qu’elle se manifeste en soi, il est impossible de revenir en arrière. L’homme s’éveille et sa conscience grandit. C’est un mystère, un trésor précieux qu’il faut protéger de toutes ses forces, de toute son âme.
L’arbre de la Tradition et la nouvelle pousse
Alors au fil des âges, cette Tradition a pris de nombreuses formes, de nombreuses appellations, avec à chaque fois, pour point d’ancrage, un maître, un guide, un enseignant dont la mission est de garder purs et vivants l’Enseignement de la Lumière, le Savoir divin, et de les transmettre à ses élèves, des hommes et des femmes initiés au grand Mystère.
C’est la Lumière qui prend corps, l’âme qui se réincarne de vie en vie à travers un maître et parfois, une communauté.
De grands maîtres sont ainsi venus de tous temps sur Terre afin d’incarner cette tradition, tels que Moïse, Krishna, Bouddha, Jésus, Saint Jean, Marie et Marie Madeleine, et plus récemment, Rudolf Steiner, Peter Deunov, Omraam Mikhaël Aïvanhov et dernièrement Olivier Manitara et la Ronde des Archanges.
A l’image de l’arbre, on peut assimiler chaque forme de la Tradition, chaque courant issu de la Source unique Dieu, à une branche de l’arbre, une nouvelle pousse sur l’arbre de la Tradition.
Les Esséniens sont donc des hommes et des femmes qui ont entrepris un chemin initiatique pour se rappeler leur origine divine et pour raviver cette mémoire en eux. Ils cultivent pour cela les vertus de Dieu, appelées Anges, et en prennent soin dans leur vie quotidienne. Ils apportent ainsi sur Terre la bénédiction et la guérison pour tous les êtres. En cela, ils sont considérés comme des thérapeutes de l’âme, des hommes et des femmes de prendre soin, au service de Dieu.

La Ronde des Archanges apparaît ainsi dans toutes les traditions de la Lumière, à toutes les époques, dans toutes les cultures, sur toute la Terre. Elle ne porte pas forcément ce nom (« Ronde des Archanges »), mais sa structure, son âme, son intelligence et ses lois se retrouvent dans tous les chemins amenés par tous les envoyés de la Lumière à travers les âges.
Le chemin de la libération et de la Lumière répond en effet à des lois qui sont et demeurent éternelles et immuables, car elles appartiennent au monde divin et émanent de lui.
Dans le même temps, ce chemin doit aussi s’adapter aux spécificités des différentes époques et cultures à travers lesquelles s’incarnent les maîtres, les prophètes, les guides qui sont envoyés du monde divin pour renouveler sa tradition. De cette nécessaire adaptation découlent les différences qui distinguent chaque courant, chaque incarnation de la Tradition éternelle de Dieu…
Mais au-delà de ces différences temporelles, le chercheur au cœur pur verra la continuité, le fil sacré qui unit toutes les traditions issues de la Lumière et qui traverse les âges pour répondre à la promesse du monde divin : « Je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des temps » (Évangile selon Saint-Matthieu, 28:20).
Voyons cela ci-dessous…
La Ronde des Archanges et la roue du Dharma dans le bouddhisme
Le Bouddha Shakyamuni avait 29 ans quand il quitta son palais et son royaume. Une force irrésistible le poussait à trouver le grand remède aux souffrances de la vie de l’homme sur terre.
Après 6 années de recherches intérieures ardentes, de disciplines et d’austérités, il atteint l’Éveil et l’illumination. Il avait 35 ans.
Son premier sermon (« Dhammacakkappavattana Sutta : la mise en mouvement de la roue du Dharma ») fait tourner la roue du « Dharma », de l’Enseignement divin, de la Lumière, qui délivre de la roue du « samsara », de l’illusion, des ténèbres, qui enferme dans la souffrance et la mort.
Jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 80 ans, pendant 45 années, il fit inlassablement tourner cette roue du Dharma. Cette roue est mise en action par l’application des « quatre nobles vérités », dont la quatrième se déploie dans le « noble sentier octuple » :
1- compréhension (vision) juste,
2- pensée (aspiration) juste,
3- parole juste,
4- action juste,
5- moyens d’existence (de subsistance) justes,
6- effort juste,
7- attention (présence d’esprit) juste,
8- concentration juste.
C’est la voie qui mène à la libération absolue (« nirvana »).

C’est également le « chemin du milieu », qui équilibre les deux extrêmes : la quête vaine et illusoire du bonheur dans la lumière extérieure et la quête tout aussi vaine et illusoire de la libération dans les pratiques spirituelles extrêmes.
La correspondance est claire : la Ronde des Archanges incarne la voie d’Énoch (le « chemin du milieu »), qui équilibre les deux extrêmes de la voie de Caïn (« Satan », le matérialisme) et de la voie d’Abel (« Lucifer », les mondes spirituels illusoires).
De même, la Ronde des Archanges réactualise les quatre nobles vérités à travers les « quatre fondamentaux » de la Nation Essénienne :
– à la porte de l’est (Archange Michaël) : l’étude (dans le sens de l’étude de la sagesse éternelle de la Tradition de Dieu),
– à la porte du sud (Archange Raphaël) : la dévotion (dans le sens de la dévotion envers les mondes supérieurs, purs et sacrés),
– à la porte de l’ouest (Archange Gabriel) : les rites (dans le sens de la pratique des rites sacrés qui libèrent),
– à la porte du nord (Archange Ouriel) : l’œuvre (dans le sens de la participation à l’œuvre de Dieu, qui, pour notre époque, est la Nation Essénienne).
2500 ans après, la Ronde des Archanges est ainsi la résurrection et la réactualisation de la roue du Dharma. A notre époque, elle garde pur et ouvert le chemin de l’éveil, de la floraison et de l’individualisation dans la Lumière des Anges.
“Le monde divin est le paradis. En sortir, c’est l’enfer. Aujourd’hui, le paradis sur la terre, c’est la Ronde des Archanges.”

Bible Essénienne, Archange Ouriel, psaume 73, versets 8-9
DES QUESTIONS ?
Que vous ayez des questions ou des commentaires, nous sommes là pour vous répondre, dans la joie de partager le trésor de la Ronde des Archanges…